En Suisse, il est possible de divorcer simplement si on le fait par « consentement mutuel », soit d’un commun accord. D’où 90 % des divorcés ont choisi cette formule qui évite les bagarres inutiles et les procédures longues et coûteuses. Il faut d’ailleurs savoir que la « faute » – (tu m’as trompé(e)), tu es parti(e)… – n’est plus, en Suisse, une donnée à même de justifier un divorce ou de régler ses conséquences. Si seul l’un des époux veut divorcer, il ne pourra le demander qu’au terme de 2 années de séparation ou pour « motif sérieux » comme une relation extraconjugale dont seraient issus plusieurs enfants, avoir été victime de violences physiques, etc).
Divorce en ligne peu coûteux avec divorce.ch
Si vous l’ignoriez, sachez que, depuis 2007, on peut, pour ainsi dire, divorcer par Internet en Suisse. Enfin, dire « par Internet » est un peu exagéré. Disons qu’une plate-forme comme divorce.ch permet au couple d’être efficacement guidé pour rassembler les pièces administratives qui leur seront demandées, savoir ce qu’il faut faire et quelles étapes il faudra suivre, et, après avoir répondu à quelques questions en ligne, de télécharger les papiers (convention et requête de divorce) à adresser au tribunal pour que leur divorce soit prononcé. Coût de ce « divorcer sans avocat » ? CHF 550 seulement (https://divorce.ch/introduction-au-divorce/combien-coute-un-divorce). À quoi s’ajoutent les frais de greffe qui varient d’un canton à l’autre du simple – CHF 600 à Genève -, au plus que quadruple : CHF 1620 dans le canton du Jura !