Les différentes parties de la chaussure de sécurité

Construite à l’image des chaussures de ville ou des baskets classiques, la chaussure de sécurité intègre cependant certains éléments de protection spécifiques. Découvrez les principales parties d’une chaussure de sécurité, ainsi que leur utilité pour protéger les travailleurs de risques de leur métier.

1. La tige de la chaussure de sécurité

Il s’agit de la partie supérieure de la chaussure, qui reste lorsque l’on enlève la semelle. Elle se compose de différents matériaux, sélectionnés en fonction des contraintes choisies par le fabricant afin d’obtenir tel ou tel marquage. Une tige de chaussure en cuir va par exemple assurer une protection contre le feu, une isolation contre le froid et une bonne absorption de la transpiration. Pour obtenir une chaussure normée WR ou WRU, le fabricant va plutôt privilégier un matériau hydrofuge qui évite que l’humidité ne pénètre dans la chaussure.

2. L’embout de protection ou coque

C’est un des éléments qui caractérisent réellement les chaussures de sécurité. L’embout de protection, aussi appelé coquille ou encore coque, doit supporter les chocs dus à la chute d’un objet et résister à de fortes compressions. Pour cette raison, il est souvent conçu dans un matériau très robuste et rigide. Les plus courants sont :

– l’acier, économique et doté d’une haute résistance ;

– l’aluminium, plus léger que l’acier ;

– le polycarbonate, très léger et très peu coûteux ;

– la fibre de verre, qui offre une bonne isolation thermique ;

– la fibre de carbone, légère, robuste et confortable.

3. Le contrefort, qui peut être intégré ou non à la tige

Cet élément contribue surtout à éviter les entorses. Il maintient l’arrière du pied, du talon à la cheville. Le contrefort peut être intégré à la tige de la chaussure, ou bien positionné à l’extérieur afin d’augmenter sa durée de vie.

4. La semelle de propreté

Directement en contact avec le pied, la semelle de propreté apporte principalement du confort. Elle absorbe une partie des chocs, contribue à évacuer la transpiration de la chaussure et peut même contenir un renfort qui masse et détend la voûte plantaire.

5. La semelle anti-perforation 

Accolée à la tige de la chaussure via la semelle première de montage lorsqu’elle ne remplace pas directement cette dernière, la semelle anti-perforation est un autre élément clé de la chaussure de sécurité. L’inox et les matériaux textiles constituent les principales matières utilisées pour confectionner des semelles anti-perforation.

Les semelles en inox offrent le maximum de protection, notamment contre les petits clous présents dans le sol. Les semelles en textile privilégient la souplesse, l’isolation thermique et l’adhérence du pied au sol.

6. La semelle d’usure 

C’est la partie de la chaussure de sécurité qui est en contact avec le sol, d’où son nom : les frottements répétés avec les surfaces conduisent peu à peu à son usure. En ce qui concerne le matériau privilégié pour cet élément, vous pouvez retrouver soit du caoutchouc, soit du polyuréthane.

Le polyuréthane ou PU absorbe particulièrement bien les chocs, il est idéal pour celles et ceux qui recherchent de l’amorti et du confort. Léger, il aide à diminuer la sensation de jambes lourdes chez les travailleurs qui se trouvent souvent debout.

Le caoutchouc bat des records de résistance. Durable, il supporte les hautes températures. Seules les chaussures de sécurité équipées de semelles d’usure en caoutchouc peuvent bénéficier du marquage HRO, qui garantit la résistance à des chaleurs jusqu’à 300°C.

7. Le matelassage et la fermeture

Les chaussures de sécurité sont souvent équipées de lacets, mais il existe aussi des modèles avec fermeture éclair ou attache velcro. Afin de bien répartir la pression engendrée par la fermeture de la chaussure, la languette et la partie supérieure de la tige bénéficient d’un matelassage qui améliore le confort pendant le port de la chaussure.

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